Qualiopi et Internationalisation des Formations Professionnelles
Qualiopi et Internationalisation des Formations Professionnelles
Depuis le 1er janvier 2022, la certification Qualiopi s’est imposée comme un standard incontournable pour tous les prestataires de formation professionnelle souhaitant accéder aux financements publics et mutualisés en France. Cette obligation, issue de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, concerne l’ensemble des organismes proposant des actions de formation, des bilans de compétences, de la validation des acquis de l’expérience (VAE) ou encore de la formation par apprentissage. Selon le ministère du Travail, cette certification vise à attester de la qualité des processus mis en œuvre par les prestataires et à offrir une plus grande lisibilité de l’offre de formation auprès des entreprises et des usagers.
Un gage de qualité et d’attractivité
La certification Qualiopi est bien plus qu’une simple formalité administrative. Elle constitue un véritable gage de qualité pour les organismes de formation, renforçant leur crédibilité et leur réputation sur le marché. Comme le souligne l’AFNOR Certification, elle permet non seulement d’accéder aux financements publics, tels que le Compte Personnel de Formation (CPF), mais aussi d’ouvrir de nouveaux marchés et de se positionner comme un acteur de confiance auprès des entreprises et des apprenants.
L’accès des organismes internationaux au marché français
La question de l’intégration des organismes de formation internationaux dans ce dispositif est devenue centrale avec la mondialisation croissante de l’offre de formation. De nombreux acteurs étrangers souhaitent aujourd’hui proposer leurs programmes en France et bénéficier des dispositifs de financement locaux. Selon Digi-Certif, il est tout à fait possible pour un organisme de formation basé à l’étranger d’obtenir la certification Qualiopi, à condition de remplir une exigence administrative essentielle : disposer d’un enregistrement officiel en France, matérialisé par l’obtention d’un numéro SIREN.
Cette démarche administrative permet à l’organisme étranger de se conformer au référentiel national qualité et de proposer des formations finançables par le CPF ou d’autres dispositifs publics. Comme le précise Certifopac, cette ouverture représente une opportunité majeure pour les acteurs internationaux, qui peuvent ainsi renforcer leur crédibilité, accéder à de nouveaux publics et s’intégrer durablement dans le paysage de la formation professionnelle française.
Les étapes pour les organismes étrangers
Pour obtenir la certification Qualiopi, un organisme international doit :
- S’enregistrer administrativement en France (obtention d’un numéro SIREN)
- Se conformer au référentiel national qualité, identique à celui exigé des organismes français
- Se soumettre à un audit réalisé par un organisme certificateur accrédité
- Mettre en place un système de gestion de la qualité conforme aux exigences de Qualiopi
Une fois ces étapes franchies, l’organisme peut proposer des formations éligibles aux financements publics et mutualisés, notamment via le CPF, et ainsi élargir son offre à un public français.
Un levier d’internationalisation pour la formation professionnelle
L’ouverture de la certification Qualiopi aux organismes étrangers s’inscrit dans une dynamique d’internationalisation du secteur de la formation professionnelle. Elle permet non seulement de diversifier l’offre disponible en France, mais aussi de favoriser l’échange de bonnes pratiques et l’innovation pédagogique. Selon les experts du secteur, cette évolution contribue à renforcer l’attractivité du marché français et à positionner la France comme un hub de la formation professionnelle en Europe.
Conclusion
En définitive, la certification Qualiopi s’impose comme un véritable passeport pour les organismes de formation internationaux désireux de s’implanter en France. En répondant aux exigences du référentiel national qualité et en s’enregistrant administrativement, ces acteurs peuvent accéder aux financements publics, renforcer leur réputation et contribuer à l’enrichissement du paysage de la formation professionnelle. Comme le rappelle le ministère du Travail, cette démarche s’inscrit dans une volonté de garantir la qualité des formations proposées et de répondre aux besoins croissants de compétences sur le marché du travail français.
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